Présentation

Brève présentation du Centre d’Etude et Recherche en Environnement (CERE) 

I. Contexte 

Le Centre d’Étude et de Recherche en Environnement (CERE) a été créé le 14 mai 1993 par l’Arrêté Ministériel no 93/2482/PRG/SGG/93 et placé sous la tutelle du Recteur de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. C’est un Centre de Recherche Universitaire jouissant de l’autonomie financière et de gestion suivant les articles 1 et 9 de l’Arrêté ministériel no 0244/MESRS/CAB du 30 novembre 2001. 

La création du CÉRE résulte d’une volonté conjointe exprimée par les Gouvernements de la République de Guinée et du Canada de coopérer en vue de favoriser le développement environnemental harmonieux et durable de la République de Guinée. 

Cette collaboration s’est effectuée en trois étapes, avec un financement résolu du gouvernement fédéral du Canada. 

  1. 1993- 1998 Phase I création du CERE 
  2. 1998- 2002 Prolongation Phase I 
  3. 2003- 2008 Phase II : consolidation, pérennisation et sous-régionalisation du CERE 

 

II. La raison d’être du CÉRE 

 

Sa vision : « être reconnu comme un pôle d’excellence en environnement contribuant à la maîtrise des enjeux environnementaux affectant la qualité de vie des populations et la conservation des ressources renouvelables ». 

Sa mission : « Le CÉRE est une institution de formation post-universitaire en sciences de l’environnement vouée au développement durable de la République de Guinée et de la sous-région. Par la qualité de ses enseignements, programmes de recherche et prestations de services, il intervient comme un acteur majeur, un centre de référence en évaluation environnementale caractérisé par la compétence de ses ressources humaines, son travail d’équipe et ses réseaux ». 

Ses métiers primaires  

  1. Enseignement, recherche et encadrement. 
  2. Ses métiers secondaires 
  3. études environnementales ; 
  4. analyses de laboratoire ; 
  5. services conseils en environnement ; 
  6. expertises en géomatique ; 
  7. formation à la carte ; 
  8. valorisation des activités de recherche. 

Ses principaux enjeux 

L’enjeu central est d’assurer la pérennisation du CÉRE ; 

L’enjeu subsidiaire est l’identification de sources de financement multiples et récurrentes, permettant  au  CÉRE de se doter d’une autosuffisance financière garante de son  autonomie. 

Ses grands défis 

  1. Développement, consolidation et conservation des compétences distinctives requises (attitudes, comportements, connaissances, etc.) pour assurer une présence accrue sur le marché ; 
  2. Renouvellement et mise à niveau continue des équipements de laboratoire ; 
  3. Identification des principaux segments stratégiques de marché et mise en œuvre d’un plan de marketing permettant une pénétration optimale de  ces marchés des prestations de services ; 
  4. Développement des systèmes d’assurance qualité et mise en œuvre de la 
    gestion de la qualité ; 
  5. Identification et sécurisation de mécanismes de financement récurrents à hauteur des besoins du CÉRE et lui permettant d’assurer sa croissance. 
  6. En comptabilité, le suivi des payements/décaissements se fait à travers un logiciel comptable (Quick Books Pro). L’approbation et la passation des marchés se trouvent dans le livre de procédures administrative, comptable et financière. 

III. L’Organisation Administrative 

Les instances suivantes décident de l’organisation administrative et de la gestion 

  1. Une Direction Générale 
  2. Directeur Général ; 
  3. Directeur général Adjoint; 
  4. Chefs de Département (3) 
  5. Un Conseil Académique et Scientifique ; 

Le conseil d’Administration et le Conseil scientifique sont en renouvellement dans l’après projet (dans le circuit depuis 2010). 

La comptabilité est assurée par un service administratif et financier. 

  

IV. Domaines d’expertise 

Le CERE intervient dans trois domaines (correspondant aux trois départements) qui sont : 

  1. Biodiversité et Aménagement du Territoire ; 
  2. Evaluations Environnementales et 
  3. Milieux récepteurs. 

V. Expériences en matière de formulation et de mise en œuvre de projets 

La démarche au CERE exige que tout projet de recherche doive suivre la séquence claire de procédures. Par exemple tout projet soumis pour financement interne doit être déposé pour examen et recommandations auprès du Conseil Académique et scientifique. Il incombe au chercheur principal de démontrer au Conseil l’intérêt scientifique et la faisabilité de son projet. Les étapes principales sont (un formulaire de présentation/suivi est disponible au CERE) : 

  1. Un titre représentatif ; 
  2. Le nom du chercheur principal et ceux de ses associés : 
  3. Le montant total du financement requis ; 
  4. Une liste du matériel à acquérir ; 
  5. Un résumé du proposé ; 
  6. Les besoins détaillés en logistique ; 
  7. L’origine du financement attribué ou espéré ; 
  8. La ventilation budgétaire incluant (selon les circonstances) : 
  9. Le total des honoraires ; 
  10. Une estimation de l’équivalent salaire pour des employés de soutien ; 
  11. Le total des indemnités de séjour sur le terrain lorsque nécessaire ; 
  12. Le total des consommables non-informatiques nécessaires ; 
  13. Le total des consommables informatiques et de bureautique ; 
  14. Une évaluation de l’amortissement du matériel du CERE utilisé ; 
  15. Les frais de logistique ; 
  16. Les frais de secrétariat ; 
  17. Les imprévus. 
  18. Un calendrier détaillé des travaux ; 
  19. Les indicateurs de progrès et de succès du projet ; 
  20. Le détail du projet en annexe du formulaire de présentation/suivi. 
  21. S’en suivent la structure et le cheminement d’un projet 

  

Tableau 1 

Diplômes et grades académiques des enseignants chercheurs du CERE 

Diplômes académiques Professeurs Maîtres de conférences Maîtres Assistants Assistants Non classés Total 
Ph.D.   
Master/DEA   
DESS     
Total  16 

  

Tableau 2 

Nombre de personnel d'appui par diplôme et fonctions 

Diplômes académiques Inspecteurs service financier et comptable Secrétaires Informaticiens Bibliothècaie Technicien labo Total 
DES/Ing 

  

Le CERE a formé 16 promotions au MASTER en sciences de l’environnement (303 étudiants dont 56 femmes) et a en classe depuis janvier 2018 la 17ème promotion comportant 24 étudiants dont 4 femmes. En mai 2018 les 10 étudiants (dont 3 femmes) inscrits au Programme de Doctorat ont présenté leurs rapports de lecture dirigée après ceux du cours dynamique des systèmes environnementaux.  

Coopération universitaire scientifique et technique 

Relations Facultés/Institut polytechnique/Centre-Entreprises 

Le CERE manifeste une forte volonté de coopérer en vue de son épanouissement national et international. Il a déjà établi et maintient des liens avec plusieurs services nationaux. 

Au plan institutionnel le CERE collabore avec : 

Organismes publics nationaux : l’Universités de Sonfonia, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Ministère de l’Environnement, Eaux et Forêts, le CERESCOR, le Ministère de l’Enseignement pré-Universitaire, le Centre National des Sciences Halieutique de Boussoura, l'IRAG, le CEED de Kinkon (Pita), le Centre Universitaire de Dalaba, l’Institut Guinéen de Normalisation et de Métrologie, l’EDG, la Direction Nationale de l’Hydraulique, Friguia/Rusal, CBG etc. ;  

Organismes internationaux : OMVS, ABN, CAMES, UNESCO, UNICEF, OMS, PNUD, USAID, ONUDI, Union Européenne, UICN, Rio – Tinto etc. ; 

Universités, Institutions de recherche sous régionales et internationales :  

  1. ISE/UQAM, 
  2. ISE/ UCAD, 
  3. 2iE de Ouagadougou (Burkina Faso), 
  4. Aghrymet du Niger, 
  5. L'Université des nations à Tokyo etc. 
  6. Organisations professionnelles nationales :  
  7. Chambre des mines ; 
  8. Compagnies minière, industries, PME :  
  9. Friguia/Rusal, CBG, Rio Tinto, SMFG, Bhp Billiton, Société des eaux de Guinée. 

  

Au plan international : 

  1. le CERE a signé des accords avec  l’institut des sciences de l’environnement (ISE) du Sénégal et les 2iE de Ouagadougou ; 
  2. le CERE diligenté la signature d’un accord de coopération entre avec l’Université de Kyoto du Japon et l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry ; 
  3. Le Directeur Général du CERE est le Coordinateur du Campus Senghor en Guinée dans le cadre de la convention de partenariat entre l’Université Senghor d’Alexandrie et l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry ; 
  4. Le CERE, après une évaluation au niveau national, a été choisi comme Entité nationale de Mise en Œuvre du programme de Changement climatique. Le mécanisme d’accréditation tend vers la fin. Tout est maintenant question de   Conseil d’Administration. 

En outre, dans le cadre de la valorisation scientifique et technique des ressources humaines du CERE et pour contribuer positivement au développement de la Guinée, deux projets de recherche à dimension nationale et sous-régionale ont été initiés (toujours à la recherche de financement). 

Le premier projet ayant démarré mais en souffrance porte sur la gestion des réseaux hydriques et la biodiversité de la ville de Conakry. Il vise à déterminer le niveau de pollution des ressources en eau, l’état de la biodiversité aquatique et terrestre et les risques sanitaires auxquels sont exposées les populations urbaines. 

Le second projet concerne l’Intégration de l’élevage et de l’agriculture dans les bassins versants du fleuve Sénégal. Il a pour objectif général de développer des systèmes de production agropastoraux durables, qui favorisent la préservation de l’environnement dans toutes ses composantes en améliorant parallèlement les conditions de vie des populations locales. 

La phase I du CERE fut financée à environ 3 000 000 CAD, la phase intermédiaire à 2 000 000 CAD et la Phase II 4 500 000 CAD. Le projet CRDI mis ne œuvre par le CERE fut financé à 350 000 $US. Le CERE a fait des études pour le PACV : Suivi des feux de brousses pour une gestion concertée en partenariat avec le centre de Suivi Ecologique de Dakar (32 000 $US) et La préparation de module de formation en Biodiversité destinés aux Communautés villageoises (55 000 $US) et plusieurs autres projets mineurs. 

Le CERE est contrôlé chaque année par l’Inspection des services spéciaux du trésor avec procès verbal d’arrêt de compte. Aussi une inspection des finances assure son contrôle chaque année budgétaire.